lundi 10 octobre 2011

Sous le marbre écaillé...

verrière -
un nuage s'avance
vers la trace de main

amphitéâtre vide -
l'élastique d'une chemise
claque


colonnades -
sous le marbre écaillé
un blanc de plâtre


emplissant la rotonde
l'écho d'une toux


grue de chantier -
le vol d'une tôle

hélas en short
la femme
aux jambes décroisées

4 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup le haïku de la rotonde. Amitiés.

Paul de Maricourt a dit…

Les plus simples ont souvent la plus longue vibration...

Anonyme a dit…

Il faut dire que la rotonde...

Phil

Marcel

apparemment je ne peux laisser de message sur ton blog, il ne les enregistre pas...pêux tu créer un anonyme ?

Phil

Paul de Maricourt a dit…

Onde, ronde, monde, sonde, gronde, profonde... Je trouve au mot rotonde et à ses sonorités une densité particulière.

A bientôt Phil - et Marcel