jeudi 4 novembre 2010

XVI. Calibres 17

Transparences



dans la transparence
du sac de poubelle vert
la traine de mariée

Vitre poussiéreuse

Je t'aime tracé à l'envers

Le chef de gare siffle

Deux yeux sur deux yeux

Me suivent dans la vitrine -

Les roquets copulent



[ C'est fini !

Paul ]


7 commentaires:

Anonyme a dit…

Etonnant ! Nous recherchons - tous - nos points d'équilibre, cet espace d'écriture où - probablement - nous nous sentons le mieux. Je te salue amicalement pour ton travail de recherche de soi.

Paul de Maricourt a dit…

Il est rare que les haïkus me viennent en 5-7-5, mais je me suis prêté au jeu. En essayant de ne pas dénaturer le texte, de ne pas le rendre artificiel.

Mon dernier texte, plus "classique" par rapport à moi-même :

collines d'automne -
la lumière rase
sur l'herbe rase

Bonnes recherches !
Paul

Paul de Maricourt a dit…

Au passage, Mop, j'aime beaucoup ce fragment :

Dans le ciel.
Un bruit de flamme.

Je lève les yeux, mais -surprise - ce sont mes oreilles que la scène sollicite. J'aime beaucoup cette conjonction des sens.

A bientôt...

Anonyme a dit…

16 calibres 17...tu aurais pu aller jusqu'à 17 quand même...


Phil

Paul de Maricourt a dit…

J'aime bien ce petit goût d'inachevé...

Paul

Damien Gabriels a dit…

Bonjour Paul,

une séquence de haïkus très réussis, avec comme d'habitude des observations fines, et ça et là ta pointe d'humour dont je me lasse pas !

Bravo et à bientôt

Damien

Paul de Maricourt a dit…

Série (in)achevée, mais tu peux à présent savourer la finesse de trait de ma grande amie peintre Marion de Champ ! 96 ans de délicatesse pour cette grande dame, en maison de 'retraite' à Lyon, qui ne s'arrêtera de peindre que si sa main refuse de tenir le pinceau.

Amitiés,
Paul