dans la transparence du sac de poubelle vert la traine de mariée
Vitre poussiéreuse
Je t'aime tracé à l'envers
Le chef de gare siffle
Deux yeux sur deux yeux
Me suivent dans la vitrine -
Les roquets copulent
[ C'est fini !
Paul ]
7 commentaires:
Anonyme
a dit…
Etonnant ! Nous recherchons - tous - nos points d'équilibre, cet espace d'écriture où - probablement - nous nous sentons le mieux. Je te salue amicalement pour ton travail de recherche de soi.
Il est rare que les haïkus me viennent en 5-7-5, mais je me suis prêté au jeu. En essayant de ne pas dénaturer le texte, de ne pas le rendre artificiel.
Mon dernier texte, plus "classique" par rapport à moi-même :
collines d'automne - la lumière rase sur l'herbe rase
Série (in)achevée, mais tu peux à présent savourer la finesse de trait de ma grande amie peintre Marion de Champ ! 96 ans de délicatesse pour cette grande dame, en maison de 'retraite' à Lyon, qui ne s'arrêtera de peindre que si sa main refuse de tenir le pinceau.
7 commentaires:
Etonnant ! Nous recherchons - tous - nos points d'équilibre, cet espace d'écriture où - probablement - nous nous sentons le mieux. Je te salue amicalement pour ton travail de recherche de soi.
Il est rare que les haïkus me viennent en 5-7-5, mais je me suis prêté au jeu. En essayant de ne pas dénaturer le texte, de ne pas le rendre artificiel.
Mon dernier texte, plus "classique" par rapport à moi-même :
collines d'automne -
la lumière rase
sur l'herbe rase
Bonnes recherches !
Paul
Au passage, Mop, j'aime beaucoup ce fragment :
Dans le ciel.
Un bruit de flamme.
Je lève les yeux, mais -surprise - ce sont mes oreilles que la scène sollicite. J'aime beaucoup cette conjonction des sens.
A bientôt...
16 calibres 17...tu aurais pu aller jusqu'à 17 quand même...
Phil
J'aime bien ce petit goût d'inachevé...
Paul
Bonjour Paul,
une séquence de haïkus très réussis, avec comme d'habitude des observations fines, et ça et là ta pointe d'humour dont je me lasse pas !
Bravo et à bientôt
Damien
Série (in)achevée, mais tu peux à présent savourer la finesse de trait de ma grande amie peintre Marion de Champ ! 96 ans de délicatesse pour cette grande dame, en maison de 'retraite' à Lyon, qui ne s'arrêtera de peindre que si sa main refuse de tenir le pinceau.
Amitiés,
Paul
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