mercredi 28 mai 2008

Santoka

Je ne connais pas d'auteur qui ait à ce point renoncé à tout effet, pour juste restituer la plénitude de l'instant :

éclatants
les chardons
après la pluie matinale

au fin fond
de la montagne
nu

d'une pièce de monnaie
lancée vers moi
le bruit froid
Santoka
1882-1940

2 commentaires:

Anonyme a dit…

au fin fond de la montagne... a été remarqué lors du dernier rendez-vous haiku !

Paul de Maricourt a dit…

Je le ressens comme le summum du dépouillement et de l'humilité...