samedi 15 novembre 2014

Retour aux haïkus !

Souvenirs d'un excellent kukaï à Auray, au printemps passé.
Merci Danièle !

matin venteux 
le soleil 
dans le dos du photographe

il porte son parapluie
comme un fusil -
les herbes fauves

du vent dans les pins 
pourquoi me revient cette chanson
d'il y a 20 ans ?

deux lignes de goémon
sur une plage minuscule -
nos mains froides

clapotis 
déposées par la marée
des bouts de choses

arbre couché 
des algues noires
pendues aux branches

clapotis des vagues 
le ruisseau creuse dans le sable
un chemin clair

jour de vent 
courir après son kleenex

jour de vent 
l'imperméable argenté
d'une petite

côte aux vents 
ce bout de corde blanchi
par la mer

sur un tapis d'aiguilles 
des pommes de pin rognées
comme épis de maïs

crosses de fougère
des voix
dans le vent salé

chemin du retour
la mer
aux couleurs indécises

vaguelettes -
une planche noire attend
la marée

giboulée -
nos mains cherchent le chaud

souffle de vent -
sur le barbelé une herbe
sèche




Aucun commentaire: